La crise climatique s’accentue, et l’immobilier émerge comme l’un des principaux responsables des émissions de carbone, rivalisant avec le secteur des transports en termes d’impact environnemental comme l’illustre le graphique ci-dessus. (Source : Shift Project )
Pour appréhender les enjeux du logement, le Shift Project, dirigé par le renommé Jean-Marc Jancovici, présente ce rapport essentiel intitulé “Habiter une société à faible empreinte carbone.” Vous pouvez trouver une synthèse de ce rapport ici : Lien vers la synthèse
Ce rapport propose quatre axes clés :
- 1. Privilégier la sobriété dans les nouvelles constructions,
- 2. Amplifier la rénovation énergétique globale et performante,
- 3. Réduire les émissions carbone liées au chauffage,
- 4. Transformer les bâtiments en puits de carbone.
À noter que “la rénovation du parc immobilier est un processus à long terme nécessitant des compétences actuellement insuffisamment disponibles à grande échelle.” Raison pour laquelle nous pensons que la notion d’immobilier durable devient aujourd’hui une question centrale pour qui prétend être un professionnel du secteur.
Des milliers de marchands de biens en France possèdent les compétences nécessaires pour transformer leur métier en une activité contribuant à la société future. Ce modèle économique reste viable s’il s’adapte.
Trois conditions essentielles se dessinent :
I. Rénovation et l’immobilier durable : plus qu’une spéculation
La spéculation immobilière, notamment via l’investissement locatif et les meublés touristiques, a des effets nuisibles, échappant souvent aux régulations environnementales et fiscales. Bien que rentables pour les propriétaires, ces logements ont un impact environnemental et social désastreux, causant notamment une pénurie dans les zones touristiques. Leur empreinte carbone est souvent inversement proportionnelle à leur rentabilité.
La Rénovation et immobilier durable ne se limitent pas à des aspects esthétiques. Chauffage, consommation électrique, isolation, ventilation, récupération d’eau de pluie, confort thermique deviennent des éléments clés en immobilier.
Futurs propriétaires et locataires privilégieront la performance énergétique et les émissions de GES pour choisir et valoriser les biens immobiliers.
Les passoires thermiques sont désormais ciblées, offrant une opportunité pour les marchands de biens.
II. La Formation : un passage obligé vers le durable
Les marchands de biens doivent professionnaliser leur activité vers la durabilité. La formation devient cruciale, distinguant les passionnés via leur réseau et la qualité de leurs opérations, notamment durables.
Des organismes comme Ekopolis en Île-de-France accompagnent la rénovation durable. Le mentorat est précieux pour s’adapter et évoluer vers une sobriété carbone.
III. Modernité et progrès : nouvelle approche
Le marchand de biens moderne ne se cache plus. Actif sur les réseaux sociaux, il partage expertise, questions et valeurs. Il peut explorer l’investissement participatif plutôt que le secteur bancaire traditionnel.
Des acteurs comme le Cercle MDB, MDB-academy, Yakademie proposent formations, réseaux d’experts et clubs privés pour renouveler cette profession.
Notre vision pour les marchands de biens :
Le financement des MDB par les banques devient complexe, notamment en raison de l’absence de critères ESG. Chez CrowdyBee, nous nous concentrons sur l’analyse des projets de construction/rénovation durables des maîtres d’ouvrage et marchands de biens, en offrant un soutien financier basé sur le partage de valeurs, la rentabilité, la transparence et le professionnalisme.
La première étape est de simuler l’effet de levier que peut produire le financement via le crowdfunding. Cet effet de levier mesuré, vous comprendre rapidement rénovation et l’immobilier durable vont de pair. Il suffit de comprendre l’utilisation vertueuse du financement participatif qui vous permettra d’enchaîner les projets en dépassant les contraintes financières souvent décriées par les marchands de biens et maîtres d’ouvrage à taille humaine.
